UNE MAMAN NOUS PARLE DE SON BURNOUT PARENTAL…
J’ai passé mon temps à supporter tout le poids de ma vie et celles des autres et là ce soir j’ai craqué… personne ne m’a vue mais j’ai pleuré très fort et bruyamment sous ma douche.
Cela faisait des semaines, des mois même, que je sentais cette pression monter en moi, comme une cocotte-minute prête à exploser.
Les journées sont interminables, rythmées par les cris des enfants, les devoirs, les repas à préparer, la maison à entretenir.
Et pourtant, malgré tout ce que je fais, j’ai l’impression que rien n’est jamais suffisant.
Mon mari, lui, semble vivre dans une autre dimension.
Il rentre du travail, pose ses affaires, s’assoit devant la télé et disparaît dans son propre monde.
Les enfants accourent vers lui, réclamant son attention, mais il reste impassible, absorbé par son écran. J’ai essayé de lui parler, de lui dire à quel point je me sens épuisée, submergée, mais il ne semble pas comprendre.
Il me dit souvent que je me fais des idées, que je dramatise.
Mais comment ne pas dramatiser quand on se sent seul face à une montagne de responsabilités ?
Je me sens tellement en colère contre lui. En colère qu’il ne voie pas ma douleur, qu’il ne comprenne pas à quel point je suis épuisée. Chaque jour, je me réveille avec cette boule au ventre, cette angoisse de devoir tout gérer seule encore une fois.
Et pourtant, je continue, par amour pour mes enfants, parce que je n’ai pas le choix.
Mais ce soir, c’était trop. J’avais besoin d’un moment pour moi, un moment où je pouvais craquer sans être jugée.
Alors, je suis allée sous la douche et j’ai pleuré, pleuré toutes les larmes de mon corps.
C’est si difficile de se sentir invisible, de se dire que celui qui est censé être mon partenaire de vie ne voit pas ma souffrance.
J’aimerais qu’il prenne conscience de tout ce que je fais, qu’il comprenne que j’ai besoin de son soutien, de son aide. J’aimerais qu’il se lève de ce canapé, qu’il prenne en charge les enfants ne serait-ce qu’une soirée, pour que je puisse enfin souffler, me reposer.
Je suis fatiguée de me battre seule.
Fatiguée de devoir toujours être forte, de ne jamais pouvoir montrer mes faiblesses.
J’aimerais pouvoir dire que demain sera un jour meilleur, mais je n’en suis même plus sûre.
Je suis déçue de moi, des gens qui m’entourent, des injonctions qui m’assaillent…
Je lis tes posts sur ton compte Instagram et je me répète à chaque fois que c’est de moi dont tu parles, que tu as raison je dois demander de l’aide.
➡️ Grâce à vous et aux témoignages que j’ai lus sur votre compte je garde espoir, et j’espère voir cette lueur un jour et sortir du gouffre dont vous parliez dans un de vos posts.
Tout ce que je sais, c’est que je ne peux pas continuer ainsi indéfiniment.
Il faut que quelque chose change, que quelqu’un m’aide à porter ce fardeau, sinon je vais finir par m’effondrer complètement.
💁🏽♀️ Le message d’espoir d’une maman
Le témoignage de cette maman en burnout met en lumière quelques dimensions clés du burn out parental : l’épuisement physique et émotionnel, la distanciation émotionnelle et la perte d’épanouissement.
Cette histoire démontre encore que le burnout maternel touche les mères investies dans leur rôle, celles qui se donnent corps et âme pour leurs enfants.
À force de vouloir donner le meilleur tout le temps et s’oublier elles-mêmes, elles se retrouvent en perte d’équilibre entre leurs ressources et ce que leur rôle de mère leur demande.
Par sa résilience et son courage, cette maman en burnout montre qu’il est possible de se changer les choses et de sortir d’un burnout maternel.
Elle nous rappelle aussi qu’avant de s’occuper des autres, il est essentiel de prendre soin de soi. Trop souvent les mères attendent de toucher le fond pour demander de l’aide. Si vous vous posez la question, c’est que vous avez déjà pris conscience que quelque chose ne va pas… Alors n’attendez plus pour consulter.
Merci à cette maman de nous avoir partagé son témoignage touchant et sans filtres sur sa vie de mère.
Retrouvez également ce témoignage sur mon compte Instagram.
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